Résumé :
1859. Chez les Brown, la cause abolitionniste se transmet de père en fille. En pleine guerre de Sécession, la jeune Sarah suit les trace de son célèbre paternel, sacrifiant tout de sa vie de femme dans son combat pour la liberté…
2014, banlieue de Washington. En achetant cette vieille demeure sur Apple Hill, Eden pendait pouvoir guérir son désir d’enfant – que son corps lui refuse. Une nouvelle vie, de nouveaux voisins et, surtout, cette mystérieuse tête de poupée retrouvée dans la cave, lui ouvriront un autre chemin, tracé pour elle depuis plus de 150 ans…
Plusieurs décennies séparent ces deux femmes et pourtant leurs destins se rejoignent sur bien des points…
Mon avis :
J’ai trouvé par hasard ce livre chez Gibert et son résumé m’a tout de suite séduite. C’est le premier roman de Sarah McCoy que je lis et je peux vous dire qu’il ne sera pas le dernier. J’ai passé un excellent moment en compagnie de nos deux héroïnes et c’est avec une certaine tristesse que je les ai quittées.
Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire, les destins de ces deux femmes qui ne peuvent avoir d’enfants. D’un coté, nous avons Sarah, femme forte du XIXème siècle, qui par amour renoncera à son bien-aimé pour qu’il puisse construire une famille, chose qu’elle ne peut lui offrir. C’est une femme indépendante, en avance sur son temps. Artiste altruiste, elle se bat pour ses convictions en l’occurrence l’abolitionniste. Elle fait le deuil de sa maternité en se consacrant entièrement aux autres. Sa force de caractère et son courage m’ont beaucoup touchés. A l’inverse, Eden n’arrive pas à surmonter son infertilité. Brisée, elle s’apitoie sur son sort, se referme sur elle même, rejette son mari. C’est un personnage beaucoup plus lisse qui m’a moins plu au départ. Mais , au contact de ses nouveaux voisins, elle va réapprendre à vivre et nous allons découvrir la réelle Eden. Le seul petit bémol, est que cette ville semble trop belle pour être vraie. Tout le monde est gentil, tout le monde est beau… vous voyez le tableau ?
L’écriture est très fluide et j’ai fortement apprécié l’alternance de point de vue. On ne s’enferme pas dans une époque, et du coup les pages défilent sans qu’on s’en rende compte. C’est le mystère de cette poupée qui fait le lien entre Sarah et Eden, mais ne vous attendez pas à de gros secrets de famille enfouis, ou de grosses révélations finales… l’auteur est plus dans l’émotion et la subtilité. Cela a fonctionné pour moi, j’ai passé un très bon moment en compagnie de ces deux femmes, avec une grosse préférence pour Sarah, qui est le gros point fort de ce roman avec le contexte historique, même si je trouve qu’il aurait pu être plus développé.
Le dénouement n’a pas répondu à toutes mes questions, mais nous savons que nos deux héroïnes ont chacune à leur manière trouvé le bonheur. A la fin du roman, j’ai finalement appris que Sarah Brown avait réellement existé même si son histoire a été romancée ici. Cela donne un impact encore plus important à ce roman. Je le recommande vivement !
J’ai adoré son titre précédent ! celui-ci est dans ma liste d’envie 😉
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C’est assez drôle, j’ai aimé, que dis-je j’ai dévoré un goût de cannelle et d’espoir mais celui-là, je ne sais pas je ne suis pas rentrée dedans et j’ai pas du tout accroché et apprécié…Mais il faut reconnaître que l’auteure a une plume splendide !
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Je n’ai pas lu un goût de cannelle et d’espoir mais j’ai acheté le nouveau de l’auteur que je compte lire rapidement 🙂
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Sincérement, cet hiver, lis « un gout de cannelle et d’espoir »… Pourquoi je dis en hiver parce que l’histoire se passe en partie dans une pâtisserie allemande avec les odeurs de cannelles et autres et je trouve que l’hiver avec un bon thè et un plaid douillet eh bien c’est la saison propice pour lire ce livre qui est une pépite !!!
Pareil, je pense acheter prochainement le nouveau livre de l’auteure !
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Je vais suivre ton conseil alors … Merci beaucoup
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