Résumé :
Une guerre. Deux femmes. Pourront-elles sauver ceux qu’elles aiment ?
En 1943, le paisible village de la comtesse Sofia de Corsi, niché au coeur de la Toscane, est bouleversé par l’arrivée soudaine de soldats allemands. Voulant ardemment lutter contre l’envahisseur, elle procure abri, assistance médicale et toute l’aide possible, à l’insu de son mari Lorenzo. Qui, de son côté, communique des informations aux alliés.
Quand Maxine, une jeune journaliste américaine engagée dans la résistance, se présente à la porte de Sofia, les deux femmes forgent une alliance difficile. La comtesse et la journaliste ne vont pas tarder à se trouver imbriquées dans un jeu dangereux avec les nazis…

Mon avis :
Dinah Jefferies est une autrice que je lis régulièrement. Pourtant c’est le premier roman d’elle que je lis qui ne se passe pas en Asie. Direction l’Italie pendant la seconde guerre mondiale, une période qui me passionne et qui ne se tarit jamais. Ici, on se concentre sur un aspect méconnu : la résistance italienne.
Sur le papier, l’idée était très séduisante mais j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. J’ai trouvé la plume de l’autrice très brouillonne et confuse. J’avais le sentiment qu’il fallait être très concentrée pour suivre le cheminement des évènements, et peut être que je ne l’étais pas assez, peut être que je n’avais pas la tête à une lecture aussi complexe. Partisan, alliés, chemises noires, Allemands, nazis… Difficile de s’y retrouver dans tous ces qualificatifs de personnages. Allemand équivaut parfois à Nazi dans cette lecture mais pour moi c’est une erreur qui limite notre compréhension. Au fil des pages j’ai remis de l’ordre dans mes idées mais ce n’était pas fluide et limpide. Pourtant j’ai trouvé que cet aspect méconnu de la guerre était passionnant et instructif. La plume de l’autrice traduit à merveille l’urgence et le danger omniprésent, mais certains aspects historiques sont survolés et peu exploités. Difficile de saisir tous les enjeux de cette période troublée en Italie qui se bat contre les nazis après avoir été leurs alliés mais qui doit aussi faire face à la guerre entre fasciste et antifasciste. La méfiance est de mise, tout le monde espionne tout le monde et il devient impossible de savoir en qui placer sa confiance. La tension est palpable et nous tient en haleine malgré tout.
Les personnages se dévoilent petit à petit, ils sont tout en nuances et c’est là un des gros points forts de ce roman. Aucun n’est tout noir ou tout blanc, chacun se bat avec ses armes pour ses convictions. Les 2 héroïnes sont fortes, courageuses mais surtout liées par une amitié sans faille. Leur courage, leur détermination et leur loyauté m’ont beaucoup touchée. On se prend directement d’amitié pour elles et nous tremblons à leur côté.
J’aime les romans où l’Histoire et la fiction s’entremêlent à la perfection et c’est le cas ici. Le travail de recherche est conséquent et se met au service du récit le rendant captivant. Le rythme est assez effréné et fait écho à celui des personnages mais à contrario ce n’est pas un roman qui se lit vite. J’ai mis une bonne semaine à le découvrir, notamment à cause de ce début difficile mais passé le premier quart, impossible de le lâcher.
Le cadre est enchanteur et dénote avec les atrocités de la guerre. La plume immersive et visuelle de l’autrice rend un vibrant hommage à la Toscane. L’invitation au voyage est réussie.
Malgré un début difficile, une lecture enrichissante.

Je n’ai pas réussi à le lire en entier, pour les raisons que vous avez citées. Je ne connaissais pas cette autrice mais je ne pense pas renouveler l’expérience de ce fait. Trop compliqué à lire et pas mon style d’ouvrage non plus.
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