Résumé :
À la mort de sa grand-mère, Lily est convoquée par un notaire dans un lieu déroutant : Hope House, une maternité en ruine, autrefois réservée aux mères célibataires. Elle apprend que c’est là que sa grand-mère est née et qu’elle lui a laissé un petit coffret en héritage.
Lily y découvre une vieille recette écrite en italien et un programme de la Scala de Milan. Des indices qui la conduisent sur les pas de sa mystérieuse ancêtre, dans les somptueux paysages du lac de Côme et d’un vignoble enchanteur où elle espère lever le voile sur les secrets de sa famille. Deux générations plus tôt, tout a commencé avec Estée, une jeune femme amoureuse d’un homme qu’elle n’avait pas le droit d’aimer. Une terrible histoire de passions et de secrets qui, des décennies plus tard, va à nouveau bouleverser les destins de deux familles…
Mon avis :
Quand on regarde la 4ème de couverture de ce roman, on peut lire « une grande saga dans la lignée de Lucinda Riley », mais si l’on retrouve les principaux codes des sagas familiales, la comparaison avec la reine du genre s’arrête là… Ce roman était très sympathique, il se laisse lire très facilement mais pour l’adepte de roman féminin que je suis ce n’était pas suffisant pour le rendre exceptionnel.
Ce roman est le premier tome d’une saga de 8 mettant à l’honneur des femmes recherchant leurs origines. Leur point commun ? Un petit coffret retrouvé à Hope Housse, une ancienne maternité en ruine… Difficile de ne pas voir la ressemblance avec la grande saga des Sept Soeurs de Lucinda Riley. On imagine facilement que chaque tome nous fera voyager dans un pays différent et mettra à l’honneur une héroïne différente. Il n’en fallait pas plus pour que je sois emballée. Ce premier opus nous emmène en Italie au côté de nos 2 héroïnes Lily et Estée. C’est avec une alternance de point de vue et une double temporalité que nous découvrons leurs histoires que plusieurs décennies séparent. La plume de l’autrice est accessible et sans simagrées. Elle va droit au but et ne s’embarrasse pas de détails inutiles ou de descriptions trop importantes, l’intrigue est entraînante et vivante tant et si bien qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. Le cadre de l’intrigue, notamment les vignes italiennes, était à lui seul une invitation au voyage et au dépaysement. Je suis tombée sous le charme de cette atmosphère gorgée de soleil, de cette ambiance lumineuse, de cette lecture légère et sans prise de tête.
Il faut d’ailleurs prendre de roman comme tel, un roman sympathique et divertissant, pour ne pas être déçu. Parce que son principal défaut est le manque d’approfondissement et de profondeur. Le contexte historique et le passé sont survolés au profit du présent bien plus central. Ce déséquilibre manifeste ne serait pas gênant s’il ne se faisait pas au détriment des émotions. Ce roman manque cruellement de passion. Que ce soit Lily ou Estée, on ne les sent pas bouillonnantes d’amour pour leurs compagnons, on ne les sent pas exaltées, du coup difficile de l’être nous même… Certains passages sont bien sûr touchants, mais je n’ai pas été bouleversée ni emportée par le souffle romanesque quasi inexistant.
Ainsi même si j’ai beaucoup aimé cette lecture, je sais qu’elle ne sera pas marquante dans le temps. Mais c’est tout de même avec plaisir et curiosité que je découvrirai les suivants.
Une histoire de famille simple et efficace mais un peu trop superficielle…
monjardinlitteraire.wordpress.com 
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