L’orpheline de Foundling – Stacey Halls

Résumé :

Londres, 1748. Bess Bright, vendeuse sur le marché aux poissons de Billingsgate, est contrainte de confier son bébé Clara à l’orphelinat de l’Hôpital de Foundling. Six ans plus tard, elle est prête à accueillir son enfant qu’elle n’a jamais oubliée. Mais quand elle se présente à l’orphelinat, on l’informe que sa fille a été récupérée par une femme se faisant passer pour Bess.

À moins d’un kilomètre de l’institution, une jeune veuve vit recluse depuis dix ans dans une sublime demeure. Quand un ami la persuade d’engager une nourrice pour sa fille, elle est d’abord réticente à l’idée d’héberger une étrangère. Mais alors que son passé menace de faire voler en éclats le monde qu’elle s’est minutieusement construit, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l’égard de sa fille…

Mon avis :

Cette année je suis jurée pour les Grand Prix des Lecteurs Pocket et voici le premier roman en lice. J’étais vraiment impatiente de le découvrir après avoir beaucoup aimé La nurse du Yorkshire. Mais si l’idée de départ était séduisante, je n’ai pas été complètement séduite par ce roman que j’ai trouvé trop long. Chronique.

Vivant dans la pauvreté, Bess a été contrainte d’abandonner sa fille le jour de sa naissance. Mais elle s’est fait la promesse de la récupérer dès qu’elle aurait mis de l’argent de côté. Et ce jour est enfin arrivé, six ans plus tard. Sauf que sa fille n’est plus à l’orphelinat. Une femme s’étant fait passer pour sa mère est venue la chercher le lendemain de son admission…

J’ai été séduite par l’idée de départ du roman qui laissait présager du mystère et du suspense. Dès les premières pages, l’autrice nous plonge au coeur de Londres au 18ème siècle où à travers les yeux de Bess, l’héroïne et narratrice, nous découvrons la pauvreté, la misère, la saleté et la promiscuité qui faisaient rage. La plume est visuelle et immersive tant et si bien qu’on s’y croirait. Le dépaysement est total même s’il est bien loin d’être enchanteur. La puanteur des lieux et la crasse se sont imprégnées dans mon esprit et m’ont laissé un sentiment de mal-être tenace. Je n’ai pas été emballée par les 100 premières pages du roman que j’ai trouvé ennuyeuses bien qu’elles posent les bases.

Heureusement, nous changeons de cadre pour la deuxième partie, nous quittons la rue pour un foyer plus accueillant bien que calfeutré. J’ai vécu ce changement d’ambiance comme une délivrance mais il a surtout permis de donner un second souffle à l’histoire qui devient de ce fait plus entraînante et intriguante. Le mystère qui entoure Charlotte et sa mère m’a tenue en haleine et a ravivé mon enthousiasme. J’ai néanmoins noté quelques incohérences et facilités scénaristiques qui m’ont interpellée. La veuve vit recluse mais accepte d’embaucher une nurse juste parce que son ami médecin le lui demande… Ce même médecin qui recommande Bess sans se poser de questions et sans la connaître… Ils font tous les deux preuve d’une grande naïveté, qu’on pourrait leur pardonner si cela débouchait sur des rebondissements ou retournements de situation. Je les ai attendu en vain, le dénouement étant clairement couru d’avance. C’était long, beaucoup trop long mais c’était surtout assez plat niveau émotions. Je suis restée de marbre face à ces portraits de femmes. C’est malheureusement une déception.


Une lecture décevante et peu étonnante.

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