L’infini des possibles – Lori Nelson Spielman

Résumé :

Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la  » malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana « .

Cette  » malédiction  » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour.
Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ?
Au cœur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles…

Mon avis :

En 2023, j’ai pour projet de lire 3 livres de ma PAL par mois. Celui ci fait partie de ma sélection de janvier. Il m’a été chaudement recommandé par plusieurs personnes alors j’étais confiante en le débutant. Malheureusement la magie n’a pas complètement opéré sur moi si bien que j’ai failli l’abandonner. C’est donc un avis en demi teinte pour ce roman contemporain, un avis qui va à contre courant de l’avis général mais qui est le mien donc complètement subjectif.

Pour moi le défaut majeur de ce roman, c’est qu’il est trop long, bien trop long. Si l’idée de départ est séduisante, l’autrice se perd dans des détails qui cassent le rythme et donnent l’impression de piétiner. L’intrigue est dense, lente à se mettre en place et le mystère trop peu stimulant pour la rendre haletante. Sans la promesse de passer un bon moment, je l’aurai abandonné avant la moitié. Je ne ressentais aucun attachement ni aucune empathie pour Émilia, l’héroïne trop effacée et stéréotypée. Ce roman retrace sa prise de conscience et sa métamorphose mais cette dernière arrive bien trop tardivement si bien que j’ai eu le temps d’être agacée par sa passivité, sa naïveté et sa soumission. Son cheminement sera laborieux, sinueux et ennuyeux. Les morceaux choisis du passé de sa tante Poppy sont à l’inverse bien plus intéressants mais trop peu nombreux, créant un déséquilibre flagrant entre les deux temporalités.

La partie dans le présent se veut feel-good mais manque cruellement d’originalité et de saveur. Les descriptions sont assez impersonnelles et peu immersives, à se demander si l’autrice est déjà partie en Italie… Je n’ai clairement pas voyagé.

Et puis passée la moitié du roman, un déclic. L’action s’accélère, Emilia se révèle, le voile est levé sur le passé. J’ai d’ailleurs lu cette deuxième partie d’une traite. Et si je conviens que c’est une jolie histoire pleine de messages cela ne suffira pas à la rendre exceptionnelle à mes yeux… En écrivant ce billet, mes souvenirs de cette lecture s’estompe déjà…

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Trop long, trop lent, trop cliché…un roman décevant.

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