Darling Venom – Parker S. Huntington

Résumé :

Ma première histoire d’amour a connu une fin tragique. Ma deuxième a commencé avec son frère.

Je n’étais pas censée être sur ce toit le jour de la Saint-Valentin. Pas plus que Kellan Marchetti, le monstre désigné de l’école.
Quand nous nous sommes rencontrés, nous étions sur le point de mettre fin à nos vies. D’une manière ou d’une autre, les fils en lambeaux de nos tragédies se sont emmêlés et resserrés pour former un lien improbable.
Nous avons décidé de ne pas faire le grand saut et nous avons accepté de prendre des nouvelles l’un de l’autre chaque jour de la Saint-Valentin jusqu’à la fin du lycée.

Même heure.
Même toit.
Deux âmes tourmentées.

Nous avons tenu notre promesse pendant trois ans.
La quatrième année, Kellan a pris une décision et j’ai dû en assumer les conséquences.
Alors que je pensais que notre histoire était terminée, une autre a commencé.
On dit que toutes les histoires d’amour se ressemblent et ont un goût différent.
La mienne était venimeuse, honteuse et marquée de cicatrices écarlates.

Je m’appelle Charlotte Richards, mais vous pouvez m’appeler Venom.

Mon avis :

Cette sortie je l’attendais avec beaucoup d’impatience et mes attentes étaient très élevées. Forcément avec un drame psychologique on s’attend à passer par toute une palette d’émotions et surtout à être bouleversée. Malheureusement ça ne l’a pas fait avec moi et pour plusieurs raisons que je vais vous expliquer ici.

La première histoire d’amour de Charlotte c’est terminé par une tragédie, sa deuxième a commencé avec son frère… Le pitch est intriguant n’est ce pas ? En tout cas, il donne envie de se plonger dans cette double romance, finalement pas si double que ça puisque la première histoire est très survolée. Je ne sais même pas si on peut parler d’une histoire d’amour entre Kellan et Charlotte, d’amitié à la rigueur, d’attachement et de fascination certainement. Mais l’amour je ne l’ai pas ressenti. Leur relation n’est pas assez approfondie pour ça mais surtout emplie de douleur, de noirceur et de non dits. Pourtant cette histoire, aussi courte soit elle, tient une place importante dans l’intrigue, tapie dans l’ombre. L’autrice nous vante son intensité et sa puissance éternelle mais cela manque de crédibilité… Néanmoins on ne peut pas passer à côté de la force dramatique et tragique du récit.

L’omniprésence de Kellan est pesante et oppressante, étouffante. Tate et Charlotte sont accablés par le poids du passé, hantés par leurs démons, rongés par la culpabilité. Pas vraiment amis, pas vraiment ennemis, leur relation est difficile à qualifier mais une chose est sûre elle est malsaine et toxique. Ce n’est pas le côté interdit ou la différence d’âge qui m’ont gênée mais bien l’essence même de leur couple. Ils ne sont pas ensemble pour les bonnes raisons et se servent mutuellement de béquille pour panser leurs blessures et l’absence mais l’amour ? Je ne l’ai pas vu. Il faut dire aussi qu’une scène m’a particulièrement choquée, une scène que j’ai trouvé moralement inacceptable à l’heure où l’on dénonce certaines pratiques douteuses en médecine. Je ne peux pas cautionner un tel comportement et j’ai été incapable de passer outre. Ce petit détail, noyé dans la masse du roman qui fait tout de même près de 600 pages, a été fatal pour moi. À partir de ce moment là, j’ai décroché. J’ai trouvé ce roman terriblement long et répétitif, je me suis ennuyée.

L’atmosphère quant à elle était trop sombre et trop chargée en souffrances psychologiques pour que je m’y sente bien. Je suis passée complètement à côté de ce roman…


Une déception à la hauteur de mes attentes…

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑