La concubine russe – Kate Furnivall

Résumé :

Chine, 1928. Chassée de sa Russie natale par les bolcheviques, la belle Valentine s’est réfugiée avec sa fille Lydia à Junchow, au nord de la Chine. Elles tentent de survivre, aristocrates mais ruinées, méprisées par toute la colonie occidentale de la ville. Très vite, Lydia devient un pickpocket hors pair, mais l’un de ses vols tourne mal. Condamnée à mort, elle est sauvée in extremis par un mystérieux Chinois, Chang An Lo, qui vit dans la clandestinité depuis son adhésion au Parti communiste. Entre eux naît une passion irrésistible, forcément impossible : tout les sépare. Mais les deux amants prennent tous les risques, au péril de leurs vies. Lydia devra alors choisir entre son amour impossible pour un fugitif consumé par ses idéaux et la fuite en Russie pour y retrouver ses racines…

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Mon avis :

Cela fait quelques semaines que j’ai fini « La concubine russe » et que cette chronique est prête. Mais j’ai fait le choix d’attendre d’avoir poster ma chronique sur « Le diamant de Saint Pétersbourg » pour vous parler de celui-ci. Pourquoi ? Parce que chronologiquement celui-ci se passe après « Le diamant de Saint Pétersbourg » et que je les ai lu dans ce sens. Je trouvais cela plus logique.

Donc si vous avez lu ma chronique ou le livre « Le diamant de Saint-Pétersbourg » vous savez qu’il nous retrace l’histoire de Valentina, une jeune aristocrate russe à l’aube de la révolution. « La concubine russe » reprend l’histoire exactement où nous l’avions laissée et va se concentrer sur Lydia, la fille de Valentina. Nous sommes en 1928, en Chine où elles ont trouvé refuge.

Lydia a 15 ans et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a un très fort caractère. Elle tient tête à sa mère et n’a pas la langue dans sa poche ce qui pourrait lui attirer des ennuis. Elle est pétillante, spontanée et un brin effrontée. On ne s’ennuie pas une seule seconde à ses cotés, elle est surprenante et pleine de ressources. En même temps, sa mère n’est pas à la hauteur. Je n’ai pas retrouvé cette femme pétillante, diamant de Saint Pétersbourg. Mais j’ai aimé l’évolution de son personnage. C’est une femme brisée, triste qui noie son chagrin comme elle peut. Même si ce n’est pas la mère idéale, elle est attendrissante. Est ce parce que j’ai appris à la connaitre avec le livre dont elle est l’héroïne ? Peut-être mais je pense qu’il n’y a pas que ça. Elle se bat contre ses démons et essaie d’améliorer son quotidien et celui de sa fille.

Autour d’elles gravitent toute une galerie de personnages plus ou moins sympathiques. L’intrigue va se tisser sans que l’on comprenne les liens ou les tenants et les aboutissants. Trahisons et manipulations sont parties entières de ce roman qui a le mérite de tenir en haleine. Chaque chapitre apporte son lot de surprise et de rebondissement. Mais c’est avant tout une belle histoire d’amour. Une histoire d’amour interdite et dangereuse.

Outre le fait que la plume de Kate Furnivall est riche, c’est encore une fois le contexte politique qui a retenu mon attention : la Chine et la montée du communisme en pleine guerre d’opium. Le climat est sombre, oppressant voire angoissant mais surtout complexe. Le travail de recherche est impressionnant pour se rapprocher au plus près de la réalité et livrer un très bon roman historique. Je ressors de cette lecture grandie avec la certitude d’avoir appris quelque chose.

La fin ouverte laisse présager une suite… Si c’est le cas, et je l’espère, je serai au rendez-vous.


Une fresque historique très documentée qui m’a fait voyager dans le temps et l’espace. Une très belle lecture qui m’a fait frissonner mais qui m’a surtout touchée et tenue en haleine.

Très bonne lecture

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2 commentaires sur “La concubine russe – Kate Furnivall

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