Starling – Mélanie Taquet

Résumé :

À trente et un ans, Emma est une femme-enfant qui peine à trouver sa place. Forte mais fragile, hypersensible et introspective, elle passe ses soirées devant Netflix ou à rédiger des chroniques littéraires pour son blog, vagabonde dans Londres et écrit pour oublier les problèmes de sa vie.

Quand la jeune femme accepte de suivre Chiara, sa meilleure amie et colocataire à une soirée au pub, elle est loin de se douter que l’ambivalent Bilal, fantôme d’une relation interdite, va refaire une entrée fracassante dans sa vie et tout bouleverser sur son passage. Comment garder la tête froide face à cette passion dévastatrice qui l’habite et l’abîme ? Avec l’aide de Chiara et de son « Carnet des petits bonheurs », Emma va apprendre que la vie n’est pas toujours rose, que la douleur s’apprivoise, et que grandir n’est pas une sentence…

Un tendre roman d’amitié, une quête de soi qui nous embarque avec humour et émotion entre Londres, Prague et Paris.

Mon avis :

J’ai eu l’occasion de découvrir ce roman grâce à une masse critique Babelio. Par la même occasion, j’ai découvert cette auteure dont j’entends beaucoup de bien. Malheureusement même si je reconnais les qualités littéraires de ce roman, je n’ai pas accroché pour la simple raison que j’ai détesté le personnage masculin et que je n’ai pas réussi à passer outre. Mais ce n’est pas parce que je n’ai pas été charmée par ce roman que je n’en lirai pas d’autres de l’auteure car j’ai aimé sa plume légère et drôle.

Emma voit sa vie bouleversée lorsqu’un fantôme du passé refait surface. Bilal, un homme sur qui elle a fantasmé un an auparavant bien que cette idylle soit impossible. En le renvoyant, la jeune femme déjà fragile, va peu à peu sombrer. Nous allons suivre son combat contre la dépression.

Le sujet du livre me tentait et j’avais vraiment envie de découvrir le cheminement d’Emma pour retrouver la paix intérieure et la joie de vivre. C’est une héroïne touchante dans sa fragilité mais qui va s’endurcir au fil des pages. En ça, ce roman m’a plu. C’est un roman feel-good comme j’ai l’habitude d’en lire. Tous les codes du genre étaient réunis : une belle amitié, un développement personnel, une évolution avec l’amour au bout du chemin. Seulement voilà, l’amour comme cela, ça ne me va pas. J’ai détesté Bilal. C’est un homme qui ne sait pas ce qu’il veut, légèrement perdu, hésitant entre deux femmes. Il souffle le chaud et le froid avec Emma. Bref une girouette comme je déteste. Je l’ai trouvé immature et sans intérêt. Il m’a agacée du début à la fin et j’ai continué ma lecture avec un fol espoir : que ce ne soit pas l’homme destiné à Emma. Que ce soit seulement celui qui la ferait réagir, qui la ferait tomber au plus mal pour se relever, qu’il serait le faire-valoir d’un autre… C’est dire comme je ne l’ai pas aimé. Il est psychologue et pourtant en le côtoyant Emma est de plus en plus mal jusqu’à toucher le fond, et lui même n’est pas tout à fait stable. J’ai trouvé cela peu crédible.

C’est difficile d’apprécier une lecture lorsqu’on ne comprend pas les choix de l’héroïne, lorsqu’un personnage pas si secondaire que cela nous hérisse le poil. C’est une lecture certes très addictive et fluide mais je n’arrive pas à faire abstraction de ce gros point négatif en dressant le bilan.

J’ai par contre découvert une plume qui m’a interpellée dans le bon sens du terme. Le style de Mélanie Taquet est léger, fluide et surtout drôle. J’ai vraiment envie de lire ses précédents romans qui me séduiront sans doute plus que celui ci. Je tiens à rappeler que ceci est un avis personnel et donc subjectif. Je suis sûre que j’aurai pu aimé si Bilal avait été différent.

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Avec un love Interest que j’ai détesté difficile d’apprécier pleinement ma lecture…