#2 No more lies – Jeanne Pears

Résumé :

Huit années se sont écoulées depuis que Maxine est partie sans un mot, laissant Garrett dans l’incompréhension la plus totale. Déçu et en colère, il a plongé corps et âme dans la musique pour mener ARGO au succès, se brûlant les ailes au passage. Car l’absence de Maxine a laissé des traces : s’il est parvenu à dompter temporairement ses démons, l’alcool et le sexe facile ont refait surface avec le temps.

Lorsque le groupe lance un programme de formation des jeunes talents, il ne s’attend donc pas à revoir celle qui a piétiné son coeur en tant que tutrice d’une des élèves. Maxine est devenue plus mature, plus méfiante encore. Farouchement décidée à l’écarter à nouveau de sa vie, elle semble pourtant loin d’être aussi épanouie qu’elle l’affirme. Mais si elle a changé, Garrett aussi. Et cette fois-ci, il ne la laissera pas partir sans explications.

Mon avis :

Le mois dernier je découvrais l’autrice avec #1 Only Lies, le premier tome de cette duologie. Si j’avais globalement passé un bon moment malgré quelques longueurs, c’est la fin, sadique, qui m’a définitivement convaincue de lire la suite. Et même si seulement un petit mois sépare ces deux sorties, l’attente a été insoutenable ! C’est donc avec impatience mais non sans peur que j’ai retrouvé nos 2 âmes tourmentées, Garett et Maxine.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, nous ne les retrouvons pas quelques temps après la fuite inexpliquée de Maxine mais 8 ans plus tard ! 8 ans d’incompréhension, de colère, de remords, de rancoeur…

C’est clairement une histoire de seconde chance, l’histoire d’un amour de jeunesse retrouvé et magnifié par le temps et les épreuves. C’est l’histoire de deux âmes soeurs liées par une alchimie qui n’est plus à démontrer mais aussi par l’art. La passion coule dans leurs veines et imprègne le récit et nos coeurs. C’est une sorte de bouillonnement et de fièvre qui s’est emparée de moi à la lecture de ce roman. Tous mes sentiments, toutes mes émotions etaient décuplées et exacerbées. C’est une lecture exaltante bien qu’elle soit émotionnellement dure et épuisante. C’est un drame psychologique, l’humour n’a donc pas sa place ici mais l’autrice ne tombe pour autant pas dans la surenchère mélodramatique. Mais c’est tout de même un roman plein de souffrance, de rage et d’amour, un roman très intense.

Le slow burn est au service de la psychologie des personnages, finement analysée et essentielle à l’histoire. Il émane une certaine langueur et une certaine mélancolie qui font écho à l’état de Garett et une certaine retenue due aux réserves de Maxine. En 8 ans de séparation, ils ont grandis, mûris et ont été façonnés par les épreuves. Ils ne sont plus tels qu’ils étaient et vont devoir réapprendre à se connaître même si l’obsession et la fascination ne sont pas loin. Je ne suis pas spécialement adepte du schéma des secondes chances mais ici cela fonctionne extrêmement bien. Les blessures du passé sont profondes et tenaces mais surtout indécentes car motivées par une jalousie maladive qui m’ont donné des envies de meurtres. Et c’est là la grande force de ce roman, nous faire passer par un florilège d’émotions qui nous prennent littéralement aux tripes : colère, ressentiment, attendrissement… J’ai eu le coeur serré à de très nombreuses reprises et surtout l’envie irrépressible que nos 2 héros trouvent la paix. Ensemble, de préférence.

Le récit est volontairement lent mais regorge de rebondissements au point d’en devenir hautement addictif. Je n’ai pas pu trouver le sommeil avant de l’avoir fini tant j’avais moi même d’apaisement avec une fin salvatrice, réparatrice.

La romance est centrale dans cette duologie. D’abord dangereuse et interdite dans le premier tome, elle devient vitale et libératrice dans le second. C’est une romance qui ne manque pas de profondeur et qui aborde des thèmes comme l’exposition médiatique, le deuil et l’art comme thérapie… J’ai été sensible à cette créativité et à cette expression artistique, fortement ancrées dans le récit et qui lui confère une vraie identité, une vraie authenticité.

Si j’avais aimé le premier tome, j’ai adoré cette suite, bien plus dynamique.


Un drame psychologique émotionnellement éprouvant.

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