La carte postale – Leah Fleming

Résumé :

D’un manoir écossais au bush australien, en passant par l’Angleterre en guerre et le désert égyptien, une fresque familiale sur trois générations, qui mêle drames amoureux, disparition d’enfant et secret de famille. Un bouleversant voyage, par l’auteur de L’Enfant du Titanic.

Fin des années 1930. Dans son manoir écossais, la petite Callie mène une vie privilégiée aux côtés de sa tante Phoebe, célèbre actrice londonienne. Mais sa rencontre avec le beau et troublant Toby Lloyd Jones vient tout bouleverser. Fascinée par cet homme d’affaires qui la couvre de bijoux, Callie accepte de le suivre au Caire et de l’épouser. Mais, sous le soleil d’Egypte, un drame se prépare : Callie vient de recroiser, par hasard, le chemin de son amour d’enfance…
Quelques mois plus tard, c’est une femme hagarde et enceinte qui rentre en Angleterre, à l’heure même où résonnent les échos de la Seconde Guerre mondiale…

Début 2000, Australie. Melissa Boyd se voit confier une mission par son père mourant : retrouver cette élégante anglaise qui, près de soixante ans plus tôt, l’a abandonné à une famille de fermiers australiens, alors qu’il n’était qu’un petit garçon. Seul indice : une carte postale signée Caroline Boardman, et ces mots :  » Maman rentrera bientôt. « 

Au fil de son enquête à la recherche de cette mystérieuse grand-mère, Melissa découvre une femme indomptable, partagée entre deux hommes ; mais aussi celui d’une résistante sans concession, déchirée entre sa nation et son fils.

Mon avis :

Aujourd’hui, plus que d’un livre je vais vous parler d’une expérience. Ce roman je l’ai découvert à l’aveugle. C’est mon amie Laure alias Liseuse Hyperfertile sur la toile qui me l’a offert comme livre mystère. Elle avait recouvert la couverture de papier kraft, si bien que je ne connaissais pas l’auteur, ni le résumé, ni le titre pendant ma lecture. Et bien je dois avouer que c’est très déstabilisant. Je ne savais absolument pas où j’allais et quels seraient les thèmes abordés. Je n’ai eu d’autres choix que d’avancer à tâtons avec les seuls mots que l’auteur me laissait. J’ai adoré ce concept et cette découverte qui n’a fait qu’attiser ma curiosité et mon avidité à finir ce roman. Pourtant un sentiment de déjà-vu ou devrais-je dire de déjà-lu ne me quittait pas. Sans me souvenir de l’intrigue même dans ses grandes lignes, j’avais cette impression d’avoir déjà lu ce roman. Plus j’avançais dans ma lecture plus cette intuition se confirmait sans que je puisse pour autant nommer son titre. Titre que j’ai découvert une fois le roman fini… Et effectivement je l’avais déjà lu. Il s’agissait donc de « la carte postale » de Leah Fleming. Je l’avais découvert à sa sortie grand format et si visiblement il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, je me souviens que j’avais passé un très bon moment. Cette (re)lecture surprise confirme mon premier ressenti… Chronique.

Sur son lit de mort, le père de Mélissa lui confie une mission… Partir à la recherche de ses origines et de sa mère…

C’est pas moins de 3 générations que nous allons suivre. 3 générations de femmes et 3 époques avec leurs spécificités. Dès le départ j’ai été happée par le destin de Callie, par son engagement et sa détermination. L’autrice prend le temps de poser son décor et son cadre afin que nous comprenions au mieux son personnage. Son enfance et surtout sa relation avec sa mère sont explorées en détail et explique grand nombre de ses comportements. Cette partie est entraînante et passionnante d’autant que le contexte historique est maîtrisé et approfondi. Mais je ne voyais pas où l’autrice voulait m’emmener d’autant que je ne connaissais absolument pas le résumé . Ce roman traine un petit peu en longueur et le manque d’action a fini par se faire sentir. Bien que la plume de l’autrice soit fluide, il m’a manqué cette petite étincelle et un entrain qui m’aurait complètement conquise. Son choix de ne pas alterner passé et présent est discutable, je n’ai pas eu la réelle impression que Mélissa menait une enquête, on oublie même ce prologue pendant une bonne partie de cette lecture.

Malgré tout, les sentiments et les émotions sont bien présents, et c’est parfois bouleversée que je continuais ma lecture. Ce qui est sûr c’est que même si ce roman ne restera pas dans mes annales, il aura le mérite de m’avoir fait voyager : de l’Écosse à l’Australie en passant par le Caire, ce livre reste tout de même très dépaysant.


Une relecture mystère similaire à la première fois : j’ai passé un bon moment mais ce roman ne sera pas inoubliable…

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑